porte parole des morts

Est-il midi dans ton sang Krateros ? Ira-tu embrasser la mort sur la bouche ?
Crètois écorné des océans froids, retourne chez ta compagne. Dans son giron de poussière tu peux te permettre d’oublier...

Michael Musson - 07.12.2013

ya-soma !

Oui, on s’inquiète de la condition de la femme en Afrique...
Mais la condition des routes ne devrait pas non plus être négligée !

Michael Musson - 03.02.2014

Tout fout le camp

Il y a longtemps j’écoutais volontiers une chanson de Mecano

Michael Musson - 28.07.2009

Héron, héron... joli patapon

Tout près de chez moi, dans une belle plaine où coule un fleuve légendaire, vit une colonie de grands oiseaux blancs et gris.

La première fois que je les ai vus, il y a deux ans, je rentrais d’un voyage entre l’Asie et l’Amérique du Sud. Je regardais par la fenêtre, lorsqu’il s’est posé au loin, dans le champ qui s’étire de ma cabane à sa Majesté le Grammont.

Dans ma naïveté, je l’ai pris tout d’abord pour un pélican, avant que mon fils, entre deux éclats de rire ne m’informe sur la véritable identité de notre nouveau voisin : le héron cendré.

Bon sang ! mais c’est bien sûr, impossible de confondre un bec de héron, tout long tout fin, avec celui d’un pélican ! Pourtant, il est presque aussi grand et peut étaler ses ailes sur deux mètres d’envergure. Ça fait beaucoup de plumes à admirer d’un coup dans le ciel azuré.

Il se plaît particulièrement du côté de chez moi, parce que je vis dans une zone marécageuse, et protégée... pour ses moustiques ? Ceux-là, le héron les gobera tout cru avant d’aller nicher sur la cime des peupliers. Bien haut, tout là-haut, à l’abri des prédateurs. Ah ! s’il pouvait les manger tous, les moustiques, mais ce majestueux oiseau est fine bouche et ne dédaigne pas la chair fraîche des poissons, des petits mammifères et des serpents.

Fameux chasseur, il est d’une patience toute ascétique et sait rester à l’affût pendant des heures, parfaitement immobile. Vous pensiez qu’il somnolait sur les pierres au bord du lac. Détrompez-vous, il guète. Au moment opportun, à la vitesse de l’éclair, son cou se détend et son bec en forme de poignard transperce la victime qui sera gobée toute crûe ou rapportée au nid (vers la fin du mois de janvier), quand, après avoir voyagé du côté de l’Afrique, il aura bien copulé dans les marais d’Europe.

Voilà un redoutable concurrent, ont pensé pendant des décennies d’égoïstes pêcheurs. Et de persécuter le pauvre animal au point d’en faire presque un oiseau rare. Depuis 1975, protection oblige, les affaires du héron cendré se sont arrangées, mais il ne retrouvera jamais la prospérité d’antan car bien des marais ont disparu.


Magaly Mavilia - 19.08.2005
modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Ce formulaire accepte les raccourcis SPIP [->url] {{gras}} {italique} <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Ishmael es-ce toi ?

Je n’ai jamais connu mon grand-père Raoul Tarrou qu’a travers sa peinture. Camus fit un bout de chemin avec lui en Algérie... S’en inspira pour son personnage dans la peste.

Michael Musson - 12.10.2012

The spell seeds

Il a dit La mort est merveilleuse ...

Magaly Mavilia - 08.07.2019

La source

七転び八起き
(tomber sept fois, se lever 8)

Michael Musson - 10.01.2024