... car le soleil s’éteint.
Le vent ne souffle-t’il pas plus fort qu’il y a une minute ?
Et d’heure en heure quelque chose semble se réveiller... lentement...
Les gens se figent sous de minuscules néons ; le chant du temple perd quelques notes. Dans le vent, la mélodie se modifie sans qu’on n’y puisse rien. Ces fragments s’insinuent en nous et par mimétisme quelques pulsations disparaissent de la partition réduite de notre vie.
Vol de corbeaux...
... dont les ailes mangent la pastille orange du soleil. Et l’air qu’elles déplacent balaye l’âme des gens marchant sans but sur la plage. Elles sont, à leur insu, traînées comme des feuilles de papier chiffonnées sur la crête des vagues.
Les corbeaux se perchent alors sur des mâts et rient. Je les entends à peine maintenant... tellement le vent est fort.