porte parole des morts

Est-il midi dans ton sang Krateros ? Ira-tu embrasser la mort sur la bouche ?
Crètois écorné des océans froids, retourne chez ta compagne. Dans son giron de poussière tu peux te permettre d’oublier...

Michael Musson - 07.12.2013

ya-soma !

Oui, on s’inquiète de la condition de la femme en Afrique...
Mais la condition des routes ne devrait pas non plus être négligée !

Michael Musson - 03.02.2014

Tout fout le camp

Il y a longtemps j’écoutais volontiers une chanson de Mecano

Michael Musson - 28.07.2009

Ishmael es-ce toi ?

Je n’ai jamais connu mon grand-père Raoul Tarrou qu’a travers sa peinture. Camus fit un bout de chemin avec lui en Algérie... S’en inspira pour son personnage dans la peste.

"A midi, la fièvre était à son sommet. Une sorte de toux viscérale secouait le corps du malade qui commença seulement à cracher du sang. Les ganglions avaient cessé d’enfler. Ils étaient toujours là, durs comme des écrous,vissés dans le creux des articulations, et Rieux jugeai impossible de les ouvrir. Dans les intervalles de la fièvre et de la toux, Tarrou de loin en loin regardait encore ses amis. Mais, bientôt, ses yeux s’ouvrirent de moins en moins souvent, et la lumière qui venait alors éclairer sa face dévastée se fit plus pâle à chaque fois. L’orage qui secouait ce corps de soubresauts convulsifs l’illuminait d’éclairs de plus en plus rares et Tarrou dérivait lentement au fond de cette tempête. Rieux n’avait plus devant lui qu’un masque désormais inerte, où le sourire avait disparu. Cette forme humaine qui lui avait été si proche, percée maintenant de coups d’épieu, brûlée par un mal surhumain, tordue par tous les vents haineux du ciel, s’immergeait à ses yeux dans les eaux de la peste et il ne pouvait rien contre ce naufrage. Il devait rester sur le rivage, les mains vides et le cœur tordu, sans armes et sans recours, une fois de plus, contre ce désastre. Et à la fin, ce furent bien les larmes de l’impuissance qui empêchèrent Rieux de voir Tarrou se tourner brusquement contre le mur, et expirer dans une plainte creuse, comme si, quelque part en lui, une corde essentielle s’était rompue."

Albert Camus, La peste, 1947

mgm oeuvres
repose en paix amigo

Michael Musson - 12.10.2012
Otarie | | 25.10.2012-12:52

La clairière est lumière qui caresse au sortir de la nuit ou de l’ombre. Elle est le lieu et le moment où tout rayonne, respire calmement, où l’allégresse monte, comme après un cauchemar. L’allégresse. La paix. La confiance. Le pardon. La certitude que tout est bien ainsi, malgré ce qui menace, dévore et détruit lentement. On ne veut plus que se tenir dans la lumière de la clairière – en paix -, consentir à l’inacceptable qui, sait-on, va sous peu nous saisir, nous courber, nous faire basculer, puis nous défaire.

Extrait de La Terre est l’Oreille de l’Ours. Jil Silberstein.
posté par Otarie

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A chaque instant

Examen de mariologie, 1ère année. Institut de Théologie Saint-Denys l’Aréopagite. Thème : Tout commence par la maternité. Avant de me lancer dans l’étude du sujet, le thème m’a traversé en profondeur et de ce voyage est ressorti ce poème libre.

Magaly Mavilia - 27.04.2024

mama Africa

Au dela de cette large bande saharienne sabloneuse on voit par-ci par là des agglomérations rurales presque aussi sabloneuses.

Michael Musson - 14.12.2013

La source

七転び八起き
(tomber sept fois, se lever 8)

Michael Musson - 10.01.2024